Stéphane Caglia surnommé
Cague par la brigade, parce qu’il parait que c’est un vrai chieur, n’est pas un
flic comme les autres, mais Aide-moi si tu peux n’est pas un polar comme les
autres…
Quand tu lis un
polar et que tu rigoles, tu te demandes si tu l’estampilles de polar :) , va pour un néologisme un « drôlar »!
Revenons à Stéphane,
vous n’êtes pas sans savoir que la vie d’un flic qui baigne dans la violence n’est
pas aisée, notre capitaine a trouvé la bonne parade, une bonne plongée dans les
années 80, on y reste et on n’en sort plus !
Traqué par un
tueur à la solde d’une mystérieuse secte, et assisté par la belle british Miss
Prudence Sparks, Cague va devoir enquêter sur la disparition de la jeune
Tamara, 17 ans, fan invétérée des Beatles. Elle postait des reprises sur
internet des "Fab Four" et notamment le légendaire Help
En avançant dans
l’enquête, de fil en aiguille, ou plutôt de corde en aiguille, puisque c’est la
fameuse corde de ré de la guitare qui sera l’arme du crime, on suit Cague dans
son enquête mais aussi dans ses démêlés avec les membres de la secte du "souterrain stellaire". Il y a des
assassins à arrêter et d’autres à déjouer... mais on continue de jouer de la
guitare car c’est bien peut-être par là que se trouve la clé de l’énigme.
Nostalgique,
drôle, beau et intrigant "Aide-moi si tu peux" est un bijou dans son genre.
Nostalgique :
«Ah oui, parce qu’il faut que je vous
dise, il y a eu un cataclysme, récemment dans ma vie : ma mère est morte
cette année et depuis, chaque fois que je le peux, je me réfugie en pensée dans
les années 80. » Cague
Drôle : « A l’approche de la cinquantaine, on devinait qu’il
luttait en permanence contre la tentation à faire du gras et la virgule qui
imprimait le bas de son polo trahissait qu’en dépit de séances répétées en club
de fitness, le menu de ses soirées devant la télévision variait entre pizzas
surgelées et chips industrielles de la même manière que chez Schopenhauer la
vie oscille comme un pendule entre le désespoir et l’ennui. »
Beau, encore Schopenhauer
(mais je suis excusée c’est mon philosophe préféré ) : « Schopenhauer, il pense que les rapports entre les gens sont inextricables
parce que ce que vous croyez juste pour vous n’est pas juste pour un autre. Il n’y
a pas d’universalité dans la conscience. Mais moi, je crois quand même à la
conscience, à cette foutue conscience qui devrait nous empêcher de commettre
des actes cradingues. Bien avant de lire Dostoïevski, je croyais à la dignité
de l’homme par la conscience. C’est comme ça que j’ai décidé de travailler dans
la police. Pour essayer de prévenir les crimes et d’empêcher qu’ils se répètent. »
Et maintenant, lis-le, si tu peux, chiche :)
Petit clin d’œil à
l’auteur s’il lit cette chronique : Leila, si tu voyais le coeur qu'elle a quand elle a rencontré les livres...
Editions :
Robert Laffont sous la direction de Stéphane Million
Date de parution :
05 Mars 2015
265 pages
L’auteur :
Jérôme Attal est un écrivain, scénariste, auteur-compositeur-interprète , chanteur et parolier il a écrit plus d’une centaine de chansons entre autres pour : Johnny Hallyday, Vanessa Paradis, Florent Pagny, Eddy Mitchell, Constance Amiot, Pierre Guimard, Michel Delpech, Jenifer, Mickaël Miro, Mareva Galanter, Marie-Amelie Seigner, Daran, William Rousseau
Il a également écrit 10 romans :
· L’Amoureux en lambeaux (février 2007)
aux éditions Scali (2ème édition en mars 2011 en format poche)
· Le garçon qui dessinait des soleils noirs
(octobre 2008) chez Stéphane Million éditeur
· Le Journal fictif d'Andy Warhol (mars
2009)chez Stéphane Million éditeur
· Pagaille monstre (février 2010), chez
Stéphane Million éditeur, (version augmentée février 2013) chez Pocket.
· Folie furieuse (octobre 2010), chez
Stéphane Million éditeur, (version augmentée septembre 2013) chez Pocket.
· L’histoire de France racontée aux
extra-terrestres (mars 2012), chez Stéphane Million éditeur, (version augmentée
janvier 2014) chez Pocket.
· Le Voyage près de chez moi (février
2013) chez Stéphane Million éditeur.
· Presque la mer ( mai 2014) chez Hugo
Romans.
· Aide-moi si tu peux (mars 2015) chez
Robert Laffont
ça a l'air sympa! Il me tente bien.
RépondreSupprimerAllez-y, foncez :) perso j'ai beaucoup aimé, mais je vais pas refaire ma chronique en commentaire, hein?
SupprimerTres belle chronique de nouveau et merveilleux et très très réussi Bookfacing.
RépondreSupprimerIl faut toujours se méfier du Ré quand on est de do ;-)
Merciiii David, oui tu as raison, il faut se méfier du RÉ quand on est de DO, mais ce n'est pas SI FA SI LA faire :)
SupprimerHihi ;-)
RépondreSupprimert'en veux plus? lis la suite, mais ce n'est pas de moi, pense phonétiquement à DO RE MI FA SOL LA SI DO and enjoy!
RépondreSupprimerL’ami docile a mis là La mi do si la mi la
Fade au sol ciré la sol Fa do sol si ré la sol
Ah ! si facile à dorer La si fa si la do ré
Récit d’eau Ré si do
Récit las Ré si la
Fado Fa do
L’âme, île amie La mi la mi
S’y mire effarée Si mi ré fa ré
L’art est docile à l’ami La ré do si la la mi
La sole adorée dort et La sol la do ré do ré
L’ami l’a cirée, dorée La mi la si ré do ré
Récit d’eau Ré si do
Récit las Ré si la
Fado Fa do
L’âme, île amie La mi la mi
S’y mire effarée Si mi ré fa ré
Sire et fade au sol ciré Si ré fa do sol si ré
L’adoré, dos raide aussi, La do ré do ré do si
L’ami dort, hélas, ici La mi do ré la si si
Récit d’eau Ré si do
Récit las Ré si la
Fado Fa do
L’âme, île amie La mi la mi
S’y mire effarée Si mi ré fa ré
(Louise de Vilmorin, L’alphabet des aveux, 1954)
C'est puissant !
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