RENCONTRES...

mercredi 15 juillet 2015

AIME-MOI... COMME TU ES - CATHY GALLIEGUE



Emmanuelle et Tom, une histoire d’amour comme tant d’autres, mais une histoire qui me touche personnellement ! Pour faire simple et pour que vous puissiez comprendre où je veux en venir, je citerai Bussy Rabutin, une phrase que j’ai apprise à 15 ans et dont je n’ai compris le sens que des années plus tard : « L’absence est à l’amour ce qu’est au feu le vent, il éteint le petit et allume le grand ! »

Emmanuelle, une belle jeune femme intelligente mariée à un anglais dans le Jura, s’ennuie dans un mariage à l’abri du besoin certes, mais sans aucune fantaisie. Elle finit par aller chercher de quoi pimenter sa vie ailleurs, ce qui ne lui a franchement pas réussi : elle termine son périple seule dans le XVIème arrondissement de Paris.

Toujours à la quête du grand amour, Emmanuelle s’inscrit sur un site de rencontre, elle y fait la connaissance d’un gendarme corse, la petite flamme n’ayant pas eu lieu, il lui présente l’un de ses amis Tom, elle qui espérait le « héros qui la soulèverait de terre », était à mille lieues d’intégrer la version militaire dans la liste de ses possibles. Et pourtant, Tom est arrivé, et Tom c’est l’homme en noir, Tom est GIGN. Son homme idéal est absolument imprévu…

Tom et Em’ s’installent ensemble et ne se quitteront plus, le manque d’argent se faisant pressant, ils quittent le XVIème pour la caserne de Satory. A ce stade, on se dit, on a fait le tour de l’histoire, tout est rose, pourquoi reste-t-il autant de pages ? C’était sans compter sur la complexité du personnage de Tom, c’est un homme qui redoute l’amour plus que la mort. Il la désire, mais se refuse de l’aimer, ou du moins de le lui prouver. Face à cette incertitude, Emmanuelle doit également conjuguer avec l’absence et le manque :

« On ne s’habitue jamais au manque de l’autre. On accepte ce que l’on ne peut pas changer, on s’adapte. On enfile les jours trop longs comme un taulard dans sa prison avec en prime la liberté qu’il n’a pas, mais de cette liberté-là, on n’en fait rien d’autre qu’une interminable attente… »

Avec une grande pudeur et sans mièvrerie, Cathy Galliègue nous conte cette vie de couple où la souffrance est omniprésente mais également indispensable à l’acceptation. Quand votre meilleure moitié est à des milliers de kilomètres...

« Quand l’être aimé vous manque à ce point, on ne l’emmerde pas pour une cuvette de toilettes pas rabaissée ou un tube de dentifrice laissé ouvert. On savoure les moments ensemble, on est attentif comme au début de l’histoire, on se fait beau, on ne se laisse pas aller à la certitude que l’autre vous appartient pour toujours. » 

Cathy Galliègue nous signe son premier roman, qui comme tout premier roman est rarement à 100% abouti, mais la tendresse de sa plume, la sincérité de ses mots, vous embarquent et vous font oublier tout le reste… Aimez ce livre... comme il est, vous ne le regretterez pas :)



Si vous êtes de la région lyonnaise, Cathy Galliègue présentera son roman ce samedi 18 juillet 2015 au Biscuit Café Créatif, 14 rue Adrien Ducrot 69250 Neuville-sur-Saône.

Elle sera accompagnée de Patricia Lenoir auteur, compositeur, interprète de la chanson écrite spécialement pour le livre, "La moitié de l'homme en noir". Elle l'interprétera en version acoustique 

Editions Kawa
216 pages

Date de parution : Juin 2015

4 commentaires:

  1. Encore une très belle chronique et un magnifiques bookfacing ma belle Leila :-)

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  2. Toujours car tu es très douée :-)
    Mais ça je ne cesse de le répéter ;-)

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