Qu’est ce qui
peut mener Linda, journaliste genevoise très prometteuse de 31 ans à qui tout
réussi, à commettre l’irréparable : un adultère ?
Mère de deux
enfants, mariée à un homme merveilleux, grand patron d’un fonds
d’investissements suisse en perpétuelle évolution. Issus tous les deux de
familles riches protestantes, qui leur ont inculqué des valeurs indiscutables
jusqu’ici…
Sur papier, sa
vie est synonyme de perfection.
Mais la fatalité
la guette, et cette fatalité n’est autre que l’ennui au sein de son couple.
Linda souffre de faire semblant d’être heureuse. Au bout d’une dizaine
d’années, l’ennui s’installe, l’apathie grandit, les questions existentielles
qui rythment sa journée lui pèsent de plus en plus, et elle sombre lentement,
mais sûrement dans la dépression. Mais cette
fatalité a un antidote, qui se matérialise en Jacob, futur membre du conseil
d’état Suisse, ancien amoureux du lycée.
Un big-bang
émotionnel éclot de nulle part, ses hormones sont en ébullition (certains
passages à ce niveau-là rappellent les 50 nuances de Grey, on finit par se
poser la question s’il s’agit bien de Coelho J ). Sans avoir aucune maîtrise sur ses
émotions, et se surprenant elle-même, elle se retrouve dans une relation
adultérine. Mais nos deux « amoureux » ne sont pas sur la même
longueur d’onde. Qui dit Sexe pour un homme dit SEXE, et qui dit SEXE pour une
femme dit avant tout AMOUR…
Je ne vous en
délivre pas plus, en revanche je voudrais vous livrer quelques
réflexions :
- Le sujet semble certes très banal, mais en parcourant le livre, on ne peut qu’apprécier l’approche que fait l’auteur pour décrire la dépression, le sentiment de vide, les grands écarts entre illusions et désillusions, c’en est bouleversant.
- Coelho a osé une introspection féminine mais écrite par un homme ! Le procédé d’écriture vous met à la place d’un analyste et vous imaginez l’héroïne sur un divan, elle livre ses pensées les plus intimes comme si elle s’adressait au lecteur sous un ton de confidence.
- On retrouve la griffe Coelho : mysticisme, quelques courants philosophiques, médiation et spiritualité
- L’auteur décrit Genève, la suisse, les Suisses, c’est un peu longuet, mais en fermant le livre, on comprend le fonctionnement du conseil fédéral, du système de vote et on apprend « officiellement » que la Suisse est le pays qui a choisi de s’isoler du monde, et qu’ils sont heureux entre soi !!! :D
- Petit clin d’œil à la photo de couverture, 3 cerises pour nos trois protagonistes qui sont placées de telle sorte pour former un cœur…
- La fin du livre, et tout le laïus sur la VERITE, sur le chemin que l’on doit emprunter pour y arriver est un pur délice. Dommage qu’il faille attendre la fin pour l’apprécier à sa juste valeur :)
Et si je dois
citer une phrase de ce livre, ce serait la suivante :
«L’amour n’est
pas seulement un sentiment ; c’est un art.
Et comme tous les arts,
l’inspiration ne lui suffit pas,
il faut aussi beaucoup de travail»
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