Le
hasard des rencontres... un salon, des auteurs, je discute avec l’un d’eux, il me
conseille le roman de son voisin, j’achète, bonne pioche ! Je suis sous le
charme de l’une des plus belles histoires d’amour qu’il m’ait été donné de
lire !…
D’aucuns
diront, encore une histoire d’amour ? Oui mais, c’est …
Une
autobiographie, d’une pudeur extrêmement touchante, en refermant le roman, on
n’a qu’une seule envie, se jeter dans les bras de sa moitié et savourer le
bonheur de l’avoir à ses côtés !
C’est une
histoire triste mais une histoire pleine d’espoir, qui vous remplit d’amour
envers les vôtres…
Lui c’est David
Lelait, l’auteur et narrateur, c’est sa peine qu’il partage avec nous,
Lui, oui vous
avez bien lu, il n’y a pas de « elle », mais deux « lui »,
l’autre lui dont le prénom ne se compose que de trois lettres, c’est l’amour de
sa vie…
L’amour reste de
l’amour, peu importe que ce soient deux hommes, deux femmes, ou un homme et une
femme qui le partagent !
Poussière
d’homme, c’est le contenu de deux urnes, la grande qui doit être inhumée en
Bretagne, et la petite qui doit finir sur une île grecque, là où les dernières
vacances ont scellé à jamais leur passion.
David, ne tombe
pas amoureux, il s’élève amoureux, il l’aime comme on s’élève et grandit, il
l’aime comme on se hausse sur la pointe des pieds pour apercevoir la mer de
l’autre côté de la barricade. Il l’aime en liberté.
"C’est un
amour simple, facile, sur lequel on ne pose pas de mots. Mieux vaut le faire
qu’en parler. Il roule léger. Il n’est pas de ceux auxquels on s’oblige pour ne
pas vivre seul ou pour tromper l’ennui. Pas de ces amours que l’on couche sur
un faire-part, que l’on grave dans les registres de l’état civil, pas de ceux
qui donnent des enfants ou tiennent des promesses pour l’avenir du monde, pas
non plus de ceux dont la passion vous brûle et vous dévore. Juste un
amour qui souffle sur le cœur, juste le plaisir sans devoirs, la caresse
sans la gifle, le baiser sans la morsure."
Un crabe est
passé par là, le générique de l’histoire s’est affiché, mais David n’en est pas
resté là, "Où que tu sois, ailleurs ou nulle part, tu vibres à jamais en
moi, cours dans mon sang, palpites dans mes veines. Tu t'écoules en moi comme
l'eau de pluie ravine, lente et délicieuse, une terre asséchée. Je te porterai
haut tant qu'un peu d'air me gonflera la poitrine. Je ne serai plus jamais moi,
je suis nous."
Au fil des
pages, mes post-it pour rédiger cette chronique se faisaient de plus en plus
nombreux, au fil des pages, je voulais garder en mémoire ces mots, et
finalement, j’ai baissé les bras, il n’y a pas une citation qui se distingue,
mais 125 pages, un condensé, que dis-je la quintessence d’un magnifique hymne à
l’amour, une partition dont chaque mot sonne juste, vous parle, vous pénètre
jusqu’au fond de votre être !
Je ne peux
ajouter qu’un Merci à l’auteur, d’avoir dévoilé ses tourments, les plus
profonds, et de les avoir partagés avec ses lecteurs…
« Perdre
l’autre, c’est vivre en exil et n’avoir plus, de son pays, entre les mains,
qu’une infime poignée de terre »
Editeur :
Pocket
127 pages
Date de parution :
12/07/2012
L'auteur:
En janvier 1997,
à 25 ans, il publie chez Payot son premier ouvrage, "Evita", le
destin mythique d’Eva Peron.
Passionné d’art
lyrique, il présente la même année une biographie de Maria Callas, Maria
Callas, j’ai vécu d’art, j’ai vécu d’amour, traduite depuis en 7 langues.
Il délaisse
alors l’enseignement pour faire ses débuts de journaliste.
Ses romans sont
désormais publiés en format poche chez Pocket, "Poussière d'homme" en
juillet 2012, "Sur l'épaule de la nuit" en juillet 2013.
En septembre
2013, tandis que l'on s'apprête à célébrer les 50 ans de la disparition d'Edith
Piaf, ressort sous une nouvelle présentation chez Payot PIAF, le portrait qu'il
avait consacré à la chanteuse en 2003.
Site d'auteur: http://david-lelait-helo.blogspot.com/
Superbe chronique Leeloo! Pourquoi encore un roman d'amour? L'amour c'est la vie! Hâte de le lire!
RépondreSupprimerParce que je n'en lis pas souvent de peur de le retrouver face à de la mièvrerie. Mais poussière d'homme est au-delà de ça. Une merveille !
SupprimerUn grand merci pour cette somptueuse chronique qui illumine les cœurs :-)
RépondreSupprimerMerci aux deux David celui qui a écrit et celui qui a aimé ma chro et qui je sens va bientôt lire le livre :)
SupprimerAmour ? Plutôt une sublimation de ce sentiment...
SupprimerC'est exactement ça Georges! La sublimation d'un sentiment des plus sublimes :)
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