RENCONTRES...

dimanche 28 juin 2015

POUSSIERE D'HOMME - DAVID LELAIT

Le hasard des rencontres... un salon, des auteurs, je discute avec l’un d’eux, il me conseille le roman de son voisin, j’achète, bonne pioche ! Je suis sous le charme de l’une des plus belles histoires d’amour qu’il m’ait été donné de lire !… 
D’aucuns diront, encore une histoire d’amour ? Oui mais, c’est …
Une autobiographie, d’une pudeur extrêmement touchante, en refermant le roman, on n’a qu’une seule envie, se jeter dans les bras de sa moitié et savourer le bonheur de l’avoir à ses côtés !

C’est une histoire triste mais une histoire pleine d’espoir, qui vous remplit d’amour envers les vôtres…

Lui c’est David Lelait, l’auteur et narrateur, c’est sa peine qu’il partage avec nous,
Lui, oui vous avez bien lu, il n’y a pas de « elle », mais deux « lui », l’autre lui dont le prénom ne se compose que de trois lettres, c’est l’amour de sa vie…

L’amour reste de l’amour, peu importe que ce soient deux hommes, deux femmes, ou un homme et une femme qui le partagent !

Poussière d’homme, c’est le contenu de deux urnes, la grande qui doit être inhumée en Bretagne, et la petite qui doit finir sur une île grecque, là où les dernières vacances ont scellé à jamais leur passion.

David, ne tombe pas amoureux, il s’élève amoureux, il l’aime comme on s’élève et grandit, il l’aime comme on se hausse sur la pointe des pieds pour apercevoir la mer de l’autre côté de la barricade. Il l’aime en liberté.

"C’est un amour simple, facile, sur lequel on ne pose pas de mots. Mieux vaut le faire qu’en parler. Il roule léger. Il n’est pas de ceux auxquels on s’oblige pour ne pas vivre seul ou pour tromper l’ennui. Pas de ces amours que l’on couche sur un faire-part, que l’on grave dans les registres de l’état civil, pas de ceux qui donnent des enfants ou tiennent des promesses pour l’avenir du monde, pas non plus de ceux dont la passion vous brûle et vous dévore. Juste un amour qui souffle sur le cœur, juste le plaisir sans devoirs, la caresse sans la gifle, le baiser sans la morsure."

Un crabe est passé par là, le générique de l’histoire s’est affiché, mais David n’en est pas resté là, "Où que tu sois, ailleurs ou nulle part, tu vibres à jamais en moi, cours dans mon sang, palpites dans mes veines. Tu t'écoules en moi comme l'eau de pluie ravine, lente et délicieuse, une terre asséchée. Je te porterai haut tant qu'un peu d'air me gonflera la poitrine. Je ne serai plus jamais moi, je suis nous."

Au fil des pages, mes post-it pour rédiger cette chronique se faisaient de plus en plus nombreux, au fil des pages, je voulais garder en mémoire ces mots, et finalement, j’ai baissé les bras, il n’y a pas une citation qui se distingue, mais 125 pages, un condensé, que dis-je la quintessence d’un magnifique hymne à l’amour, une partition dont chaque mot sonne juste, vous parle, vous pénètre jusqu’au fond de votre être !

Je ne peux ajouter qu’un Merci à l’auteur, d’avoir dévoilé ses tourments, les plus profonds, et de les avoir partagés avec ses lecteurs…

« Perdre l’autre, c’est vivre en exil et n’avoir plus, de son pays, entre les mains, qu’une infime poignée de terre »

Editeur : Pocket
127 pages
Date de parution : 12/07/2012

L'auteur:

Après des études de littérature et civilisation hispaniques à Montpellier, David Lelait-Helo enseigne l’espagnol. 
En janvier 1997, à 25 ans, il publie chez Payot son premier ouvrage, "Evita", le destin mythique d’Eva Peron. 
Passionné d’art lyrique, il présente la même année une biographie de Maria Callas, Maria Callas, j’ai vécu d’art, j’ai vécu d’amour, traduite depuis en 7 langues. 
Il délaisse alors l’enseignement pour faire ses débuts de journaliste.
Ses romans sont désormais publiés en format poche chez Pocket, "Poussière d'homme" en juillet 2012, "Sur l'épaule de la nuit" en juillet 2013. 
En septembre 2013, tandis que l'on s'apprête à célébrer les 50 ans de la disparition d'Edith Piaf, ressort sous une nouvelle présentation chez Payot PIAF, le portrait qu'il avait consacré à la chanteuse en 2003.
Site d'auteur: http://david-lelait-helo.blogspot.com/ 

6 commentaires:

  1. Superbe chronique Leeloo! Pourquoi encore un roman d'amour? L'amour c'est la vie! Hâte de le lire!

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    1. Parce que je n'en lis pas souvent de peur de le retrouver face à de la mièvrerie. Mais poussière d'homme est au-delà de ça. Une merveille !

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  2. Un grand merci pour cette somptueuse chronique qui illumine les cœurs :-)

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    1. Merci aux deux David celui qui a écrit et celui qui a aimé ma chro et qui je sens va bientôt lire le livre :)

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    2. C'est exactement ça Georges! La sublimation d'un sentiment des plus sublimes :)

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